Ma nouvelle aventure de staking avec Serge et Jd

Bruxelles, 9 novembre 2011.

Ne vous encourez pas, vous n’allez pas pouvoir perdre d’argent sur moi cette fois-ci :).
Deux investisseurs, conscients des problèmes que rencontre notre société, qui n’offre plus à son citoyen une façon plus sûre de placer son argent, ont trouvé qu’il était temps de mettre quelques billes dans une matière première… j’ai nommé: moi-même :). Heu… que ceux qui prennent cette note prétentieuse au premier degré quittent le blog immédiatement ;).

Serge et Jd sont des amis avec qui j’ai joué des centaines de parties privées par le passé, pour ne pas dire le bon millier. A l’aube du staking Cannois, ils m’avaient proposé une éventuelle collaboration future, qui vient de se concrétiser. Nous sommes tombé d’accord sur un deal que je trouve des plus honnêtes pour nous trois. Je n’entrerai pas en détail dans les clauses de notre deal sur ce post, puisque nous avons très bien fait cela par mail, mais en gros, je suis sur le point de jouer en live une bankroll de 20.000 €, dont Serge et Jd ont apporté 40% chacun et moi, 20%.

L’idée est que je joue, en buy-ins (et petits frais de voyage) la totalité des 20k. Après chaque ITM, je reverse à chacun des 3 actionnaires, sa part du prix, selon ses pourcentages. Et les pourcentages sont linéaires (40%, 40%, 20%) tant que le retour d’argent n’a pas fait doubler la bankroll initiale. S’il y a dépassement, soit plus de 40k de retour, nous nous stabilisons alors sur un nouveau pourcentage qui compte uniquement pour le dépassement et sur lequel nous nous sommes mis d’accord en privé.

Ma stratégie est la suivante pour commencer tout ça. Je ne jouerai pas de buy-ins plus gros que 1000 euros dans un premier temps. Même si ce bankroll management n’est pas encore optimal, puisqu’on suggère d’avoir 50 à 100 fois le buy-in d’un tournoi dans sa bankroll pour rendre les chances de tomber à zéro très faibles pour les joueurs qui ont un edge sur le niveau moyen, je le trouve sympa pour avoir malgré tout de bonnes chances de finir positif, avec peut-être un jackpot à la clé. Pour respecter le bankroll management optimal, je devrais me limiter à des buy-ins de 400 euros, mais on le sait bien, s’il s’agit de voyager un peu, ces buy-ins ne proposent que des structures turbo, que je veux éviter dans la mesure du possible. Pour revenir à la stratégie, si les gains cumulés après quelques tournois font récupérer les 20k de bankroll, il ne sera alors pas fou de tenter l’un ou l’autre buy-in un peu plus élevé, avec ce qui reste de la bankroll. Mais tant qu’ils ne sont pas récupérés, je ne monte pas au-dessus des 1000.

Le premier tournoi joué avec la bankroll fut cette qualif à Namur (post précédent). La suite s’annonce plus excitante. Avec mon pote F.H., nous partons pour l’EPT Loutraki en Grèce, où m’attendent déjà un qualificatif à 500€ + 1 rebuy, pour le Main event de 4400 €, et deux side events de 1000 euros, en deux jours chacun. Il y a également un 300 € turbo et un 400 € turbo, mais on verra bien si le temps, les structures et mon état, me donnent l’envie de les jouer. Bien sûr, Loutraki sera relaté sur le blog, dans ses coups importants, avec à la clé, quelques photos, et sans doute, une vidéo.

Ensuite viennent les championnats de Belgique (BPS), à la mi-décembre. Mais il est a noter que j’ai quelques vues sur l’EPT Prague et ses side events, début décembre. On verra bien si je trouve un accompagnateur. Commençons par Loutraki. Je pars le 15 novembre…

Pour finir ce post, je tiens à remercier mes deux stakeurs une fois de plus, et leur dire que je me battrai activement, et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour piéger l’adversaire et lui prendre jusqu’à son dernier jeton ;). Aussi, je mets à leur disposition un post privé dans lequel je communiquerai avec eux tout au long de cette aventure sur des choses éventuellement… privées :).

Let’s go for the win !