A la recherche d’une orientation dans le live

Bruxelles, 14 mars 2011 (date de production du post).

Au mois de février, je n’ai fait que deux sessions live de poker. Jouer online a des avantages: pas de trajet, donc peu de risques d’accident et de frais, le calme, la possibilité de lire, regarder des films, surfer, le tout sans être enfumé. J’ai également le sentiment que c’est plus rentable que le live si on le pratique à fond, et que l’on reste, sans écart, dans sa discipline de prédilection. J’ai tout essayé online, le cash game, le sit and go full ring, short handed et heads-up. Mais le MTT reste la discipline que je préfère et dans laquelle je me sens le plus à l’aise, le plus discipliné, et le plus friand de nouvelles connaissances. Plus spécifiquement, certains MTT sont plus adaptés à mon style de jeu, les MTT plus deep, plus rapide (turbo, rush), avec des fields plus ou moins importants (300 à 2000 joueurs). Je pense donc avoir trouvé “ma voie” en ce qui concerne le poker online, celle où je trouve le plus de plaisir, et le plus de rentabilité horaire.

Cependant, car il y a toujours un “mais”, l’humain disparaît cruellement dans le poker online. Le poker, c’est aussi un plaisir social, une envie de côtoyer des gens, de faire des rencontres intéressantes, et même d’analyser les gens, ce qui est assez utile lorsqu’ils sont nos adversaires à la table. Bien sûr, sur internet la psychologie intervient, et il existe des tells. On y détecte, de la peur de l’opposant dans un coup, en fonction de sa mise démesurée tentant de chasser désespérément les tirages, à la colère de celui qui vient d’être bad beaté et la possibilité de savoir comment cela va influencer la main suivante, et sa propension à tilter en fonction de certaines données que l’on a sur lui. Ce ne sont que quelques exemples de psychologie online. Mais c’est infiniment moins riche que dans le poker live, où les tells donnent tellement plus d’informations. Le tracker utilisé sur une seule table online, me donne beaucoup moins d’informations que toutes celles que je peux récolter à la table en live. D’une part, les différents taux (VPIP, PR,…) s’apprennent très vite et intuitivement en live, et sur un échantillon de main bcp moins grand, parce qu’on voit aussi aux tells de l’adversaire sa tendance à être tight, loose, plus agressif à certains moments, etc. Aussi, les joueurs rencontrés aux tables live sont en moyenne de niveau bien inférieur à ceux que l’on trouve online. Donc, il est vrai qu’on y joue beaucoup moins de mains, mais la rentabilité plus élevée contrebalance un peu cet aspect négatif, peut-être pas entièrement, mais suffisamment pour justifier qu’il est peut-être plus intéressant de jouer en live, en ce qui concerne le cash game.

Depuis le début du mois de mars, j’ai joué trois fois en cash game hold’em à Namur à la 2-2, deux fois en omaha hi 2-2, toujours à Namur, deux fois dans des tournois, encore à Namur, et 3 fois en hold’em 2-2 au Viage à Bruxelles. On peut dire que je cherche ma voie. C’est vrai : je ne suis pas pour l’idée d’être trop diversifié. Il me faut trouver une formule régulière, qui me semble être la plus rentable en fonction de tous les paramètres qui me semblent importants: distance, tables fumeurs ou non, rentabilité horaire, amusement à la table, … En ce qui concerne le Zénith, certains de ces paramètres n’étaient pas remplis. Pour dire la vérité, un seul était encore rempli avant que je décide d’arrêter d’y aller, c’était la petite distance de chez moi à la table de poker. Aujourd’hui, après tous ces essais, je pense avoir trouvé mon bonheur aux tables de cash game du Viage et suis sur le point d’y entamer une série régulière d’apparitions. Dans le prochain post, je vous parlerai de quelques coups intéressants ou importants de mes soirées de poker live en ce début de mois de mars…

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